L’aviron c’est le sport passion d’Amandine R, élève de 1ère à Saint-Paul. A la suite d’autres portraits de sportifs parmi nos lycéens, voici celui d’Amandine qui est une vraie championne.
L’aviron, une pratique récente mais intense
Amandine pratique l’aviron depuis trois ans seulement et c’est déjà pour elle une passion. Elle se donne à fond pour ce sport. Tout commence avec le kayak. Son grand frère, lui, fait de l’aviron. Amandine essaye, Le coach la remarque et c’est le début d’une belle aventure. C’est au Club d’Aviron d’Angoulême qu’elle pratique, tout comme Eliot dont nous avons déjà parlé.
Elle a une énorme préférence pour ce sport. Ce qu’elle aime ? La vitesse et cette sensation de liberté quand on est sur l’eau ; mais aussi : l’esprit familial, l’esprit d’équipe. C’est un sport très physique et c’est pour cela que, comme les autres rameurs, elle aime cette pratique. Seule sur le bateau c’est être confrontée à soi-même : il faut se dépasser. Bien sûr une importante préparation s’avère nécessaire : musculation, course à pied, ergomètre, pratique sur l’eau… Une grande variété d’exercice est indispensable pour avoir le potentiel.
Du club d’aviron à la compétition
Fin janvier marque le temps du “Championnat de France” du “Championnat d’Europe” Indoor. trois étapes permettent un classement : 500 mètres, 2 000 mètres et 2 x 150 mètres en relais. Amandine est championne de France et championne d’Europe du 500 mètres (la candidate ukrainienne finit 2ème). Sur le 2 000 mètres elle est “vice-championne” de France et 3ème d’Europe. L’équipe du relais est troisième de France : il y a de quoi être fiers.
Il est surprenant de voir qu’un sport “nautique” se pratique aussi en salle (“indoor”). Amandine aime malgré tout cette pratique. De fait, cela est très différent mais facilite la puissance et nécessite un “gros mental”. Son objectif : continuer et passer en équipe “B”, c’est à dire “Europe”. Amandine est jeune en effet et l’équipe “A” (les “mondiaux”) peut attendre un peu. Qui sait ? Pourquoi ne pas la retrouver aux JO de 2028 ?
Conjuguer études et entraînement
Chacun le sait : l’année de Première est aussi celle du Bac (une partie du moins). Il est donc important d’avoir un programme d’entraînement adapté aux heures de cours. Sa coach prépare donc un grand programme pour la compétition et dès qu’il y a un peu de temps libre, place aux devoirs. Elle fait donc des fiches de révision et, sur le trajet, avant les compétitions, place au programme du lycée.
Objectif de l’année prochaine : intégrer le “Pôle espoir” à Bordeaux (équivalent du “sport études” et donc en internat). Il faut pour cela monter un dossier et attendre la sélection par le jury. Ensuite, en juin, c’est l’accord définitif. Normalement ce cursus est de deux ans ; Amandine n’a plus qu’un an à effectuer puisqu’elle est en 1ère cette année. Une exception reste possible puisqu’elle est déjà intégrée aux week-end et stages de pôle. Sa coach est partie sur Paris (elle entraîne à Boulogne) mais continue de la suivre à distance ; elle revient même de temps en temps sur Angoulême. Elle accompagne même 4 jeunes rameurs (2 filles et 2 garçons).
Prochain rendez-vous en mars avec les compétitions de zone en vue de la prochaine qualification au Championnat de France. Nouveau Challenge : essai d’un bateau où elle sera apairée avec une fille de Boulogne. Bonne chance à toi Amandine !