
Le vendredi 4 avril 2025 Saint-Paul est ravi d’accueillir des membres de l’association “Biker Contre le Harcèlement” (BCH). Cette intervention s’inscrit dans la continuité des actions menées pour la lutte contre le harcèlement. Cela prend place aussi dans notre Projet d’Etablissement : “Améliorer le climat scolaire”. L’an dernier des ateliers avaient été mis en place ainsi qu’un concours d’affiches. Le thème était : le cyberharcèlement.
C’est à l’initiative de deux élèves de l’atelier de sensibilisation pour lutter contre le harcèlement que cette association avait été contactée l’année dernière.
Cette année donc, quatre bénévoles sont intervenus sur toutes les classes de 5ème. Les élèves ont pu échanger avec les intervenants bikers. De fait, les intervenants ont expliquer la mission de l’association (“informer et venir en aide aux enfants harcelés”). Ils n’hésitent d’ailleurs pas à venir les chercher à l’école en cas de besoin.

C’est aussi l’occasion de présenter les différentes formes de harcèlement : physique, verbal, social, cyber, sexuel ou de rue. Il est aussi question des acteurs dans la situation de harcèlement (harceleur, témoins, victime) et de l’importance du rôle que jouent les témoins. Un témoin intelligent n’est pas une “balance”, au contraire il porte secours à son copain et peut même lui sauver la vie. Il existe des façons discrètes de pouvoir prévenir un adulte.

Dans les échanges, il est important de leur faire prendre conscience de leurs actes et paroles et des conséquences qui en découlent. C’est là que sont évoquées quelques bases des sanctions pénales encourues. Paroles d’élèves : « C’était super, ils nous ont bien expliqué », « ils nous ont montré comment agir en cas de harcèlement».
En octobre dernier, une avocate avait sensibilisé ces mêmes élèves sur cette thématique. Toutes les classes de 6ème et de 4ème ont pu assister, en février, à l’intervention d’une psychologue. Sensibiliser, en parler, c’est lutter !
Le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacité de vaincre ce qui fait peur.
Nelson MANDELA

