
Du 16 au 20 juin, les élèves des classes de 6ème ont pu se rendre à Belle-île-en-Mer pour un séjour pédagogique. Plusieurs séjours ont été proposés, celui-ci est le dernier de l’année. Partis de bon matin d’Angoulême, nous arrivons en Bretagne vers 17h00, en fin d’après-midi. De Quiberon nous embarquons à la gare maritime pour rejoindre l’Ile et accostons au port de Le Palais à 18h00. Ancrée à 15 km de Quiberon, Belle-Île-En-Mer est la plus grande île de Bretagne. Elle fait 83 Km2 ; elle s’élève à 71 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le Palais est la «capitale» de l’île tant sur le plan administratif qu’économique, elle est la commune la moins étendue et la plus peuplée, avec plus de 2 500 habitants. La Citadelle Vauban domine l’accès du port qui est l’unique entrée pour les liaisons maritimes.
Source : https://www.lepalais.fr/Default/10-la-commune/11-geographie-et-acces/89-mairie-de-le-palais–belle-ile-en-mer-.html











Mardi 17 juin : découverte de LE PALAIS et croquis de paysage
Nous quittons l’Auberge de Jeunesse et allons à la découverte de Le Palais. Direction la Citadelle située sur l’éperon rocheux qui domine la rade. Ce fort a défendu l’île contre les pirates, les Espagnols et surtout les Anglais. Les ducs de GONDI de RETZ en font une citadelle. Puis Vauban y ajoute notamment une double enceinte, des bastions d’angle. Les armées des royaumes anglais et néerlandais ont cherché à s’emparer de Belle-Île, la bien nommée pour disposer d’un poste avancé face aux ports de Lorient et Nantes. Elle sera prise de 1761 à 1763 par les Anglais. Les élèves découvrent les fortifications des fosses…et s’interrogent.
Le port de Le Palais et ses trois bassins : après une activité économique essentiellement tournée vers la pêche (sardines à profusion), le tourisme insulaire s’est développé avec l’arrivée du chemin de fer sur le continent. Les élèves s’exercent à distinguer les différentes unités paysagères pour réaliser le “croquis de paysage” du site. Le travail est assidu. D’abord, les bassins du port de Le Palais. L’imposante citadelle Vauban surplombe le port. Ce dernier constitue la porte d’entrée principale pour les liaisons avec le continent. On remarque la présence de l’écluse qui délimite le bassin de commerce. En sa hauteur nous identifions un édifice religieux : l’église Saint Géran.
Les bassins du port. Le bassin de plaisance puis le bassin de la Saline qui est délimité par le pont Oga et à nos pieds le bassin commercial et les entrepôts sur le quai Nicolas Fouquet. Le bâti sur le quai Gambetta est surmonté à sa droite par l’hôpital.















A propos du croquis de paysage :
Suite de la découverte du Palais et emplettes
Nous déjeunons au réfectoire de l’Auberge de Jeunesse puis c’est le départ pour le circuit en équipes…
Sur une passerelle, nous voyons une plaque commémorative en l’honneur d’un héros qui a sauvé la ville de Le Palais du feu lors de la canicule de l’été 1976 : Pierre GENDRON. Alors que le navire “L’Île du Ponant” assure son dépotage, le carburant qui a transité dans le pipeline prend feu dans le local de station sur le quai. Chef mécanicien à bord du caboteur Pierre Gendron se précipite vers la station pour fermer la vanne alors que les flammes de l’incendie gagnent 25 mètres de haut.
L’église Saint-Géran du Palais construite à partir de 1905 de style néo-gothique dédiée au Sacré-Cœur. Elle remplace un premier édifice démoli en 1904 suite au dégâts provoqués par l’incendie du clocher. Le granite et les pierres blanches qui ont servi à la construction ont été importés du continent. Des vitraux singuliers aux couleurs intenses de style Art Déco réalisés entre 1930 et 1945 dans l’église de Le Palais. Les grandes surfaces de mosaïques s’apparente l’église au Sacré-Cœur de Montmartre. Les éléments de mosaïques proviennent des ateliers parisiens de Mauméjean.
En hauteur de l’avenue Carnot et la Porte Vauban. Dix sept panneaux racontent l’histoire de quelques lieux phares de Le Palais. On découvre l’enceinte urbaine de Le Palais Nos élèves parcourent la ville avec plans à différentes échelles pour découvrir les vestiges du riche passé de Le Palais. En fin d’après-midi, passage incontournable : les souvenirs…













Mercredi 18 juin : BANGOR et sa côte sauvage
C’est au au VIe siècle que des moines venus d’Outre-Manche fondent Bangor. C’est aujourd’hui un village de 1023 habitants. L’église Saint-Pierre et Saint-Paul veille sur le village. Bangor est la partie la plus sauvage de l’Île. Entre landes et hautes falaises, Bangor offre un paysage typiquement breton. Les richesses naturelles de Bangor sont classées au patrimoine national. Randonnée à la découverte de la déprise rurale de Bangor. Pour le déjeuner, nous faisons halte près de la plage de Kérel. Nous avons de la chance : l’Auberge de Jeunesse nous livre sur place.
L’après-midi, nous marchons dans les vallons sujets à la déprise agricole. Les prairies ont disparu dans les vallons. Une expérience … quand les milieux naturels reprennent leurs droits. C’est aussi l’occasion de découvrir la biodiversité des lieux. Vue des hauteurs. A différentes échelles, les communes, le département du Morbihan associés au Conservatoire du Littoral agissent pour préserver les milieux naturels de Belle-Île.













Jeudi 19 juin : Goulphare, aiguilles de Port Coton et mur de l’Atlantique
Ce matin, nous partons l’assaut du Grand Phare : tour de granite construite entre 1826 et 1835 avec une portée de plus de 50 kilomètres. Le Grand Phare est une tour de granite construite entre 1826 et 1835 selon le projet d’Augustin Fresnel. Avec une portée de plus de 50 kilomètres, le Grand Phare s’élève à 92 mètres au-dessus de la mer.
Nous sommes prêts à affronter les 247 marches de Goulphar pour atteindre ses 52 mètres. A l’intérieur, nous découvrons une carte des phares du littoral ainsi que des instruments techniques les plus modernes de chaque époque. Une fois arrivés au sommet la vue est imprenable.
Ensuite, nous découvrons des vestiges du Mur de l’Atlantique notamment la station radar et des bunkers construits par les Allemands.
Nous empruntons alors le sentier côtier du GR 34 pour arriver aux “Aiguilles de Port Coton”.
“C’est sinistre, diabolique mais superbe et je ne crois pas retrouver pareille chose ailleurs”
Claude MONET
A la recherche de paysages naturels, le peintre impressionniste C. Monet réalise à l’été 1886 39 toiles en 10 semaines des sites de la côte sauvage. Nos élèves se mettent à son école et tentent des représentations des Aiguilles de Port Coton.




























Vendredi 20 juin : KENAVO Belle-Île-en-Mer et retour en Nouvelle Aquitaine
Notre bateau nous attend. Au revoir Belle-Île-en-Mer… Embarquement pour Quiberon et retour en Nouvelle Aquitaine, à Angoulême. La citadelle reste sur ses gardes. Dernier cliché de Belle-Île-en-Mer…







Pour prolonger la visite :