Toujours dans le cadre de la « Semaine des Mathématiques » (du 13 au 17 mars 2017) Monsieur Arthur Francisco est venu faire trois conférences mathématiques dans une classe de troisième et deux classes de secondes.
Après s’être présenté (il est enseignant – chercheur et parent d’élèves à St Paul) Monsieur Francisco a explicité le thème dans ses différents aspects.
Le langage nous permet depuis des milliers d’années de formaliser des pensées (…) Cette formalisation s’est adaptée à l’usage des mathématiques. Et voilà que, depuis quelques dizaines d’années, les mathématiques nous permettent d’améliorer le langage en s’appuyant sur les intelligences artificielles. Allons-nous vers une humanité augmentée ou… assistée ? (A.F)
Avant d’entrer « dans le vif du sujet » Monsieur Francisco a tenu à faire tomber quelques clichés par-rapport aux mathématiques : non les mathématiques ne sont pas dédiées à une élite, non elles ne sont pas fermées aux femmes. Un extrait d’une vidéo de Gad Elmaleh a permis d’illustrer avec humour le regard que de nombreuses personnes, jeunes ou adultes, peuvent porter sur les mathématiques.
La conférence s’oriente ensuite sur l’histoire des mathématiques : Thalès, Euclide, Brahmagupta (un Indien) au VIIème siècle (le nombre zéro est réellement traité comme un nombre et il manie parfaitement les entiers négatifs, qui lui servent à représenter les pertes), Al Kharizmi (à l’origine de l’algèbre ‘Al-Jabr’ vers l’an 800), puis plusieurs centaines d’années plus tard François Viète (1540-1603) qui introduit la formalisation des calculs algébriques ; il est aussi le premier à utiliser des lettres pour désigner à la fois les quantités inconnues (notées par des voyelles) et les quantités connues (notées par les consonnes) et bien sûr Descartes au XVIIème siècle.
C’est entre le XVème et le XVIIème siècle qu’apparaissent ces symboles mathématiques : +, -, ( ), √, =, < >, % etc.
Progressivement l’exposé va alors s’orienter vers les intelligences artificielles (en passant bien sûr par les algorithmes, les créations de chiffres avec des réseaux de neurones pour arriver aux différentes applications qui en découlent : smartphones, robots, aérospatiale…).
En guise de conclusion : les mathématiques sont pour tous, chacun a son niveau. Oui, la mathématique est une langue vivante !
