Faire aimer la lecture aux élèves n’est toujours chose aisée. Le “Carnet de Lectures Personnelles” (CLP) présente trois objectifs et avantages : mener des lectures variées et se forger ainsi une solide culture littéraire, s’approprier une oeuvre et, bien sûr, se préparer à l’épreuve du Baccalauréat (le projet individuel y sera présenté). Mme ARNAUD fait travailler ses classes de 1ère ES & S. Les œuvres étudiées dans le CLP doivent permettre d’approfondir le travail réalisé au cours des séquences.
Se lancer avec quelques repères et contraintes
Tout commence par le choix du carnet, premier reflet de la personnalité de l’élève. Seconde étape : la production littéraire. De fait, il s’agit de produire un (des) texte(s) personnel(s) et de formes variées : journal de bord, critique de type journalistique, réécriture d’un passage de l’oeuvre, portrait, bande dessinée, interview… Pour chaque oeuvre il faut une production différente même s’il est possible de mêler les techniques.
Etre créatif
De fait, la forme revêt une importance aussi importante que le fond. C’est elle qui fait entrer dans l’univers de l’oeuvre.
Page de garde, production littéraire et même marque-page doivent faire l’objet d’un travail plastique. C’est par là que passe l’appropriation. Les techniques sont donc très variées : dessin, collage, peinture, encre, fusain, etc.
Des problématiques diverses
Le CLP permet alors aussi de s’interroger, de s’intéresser à des problématiques non seulement littéraires mais aussi philosophiques (“comment la thématique de l’humanité est-elle traitée au fil du temps et des œuvres ?”) ou encore économiques et sociales (“quels bouleversements a provoqué l’émergence de la société de consommation ?”). Au fil des lectures, chacun pourra faire une remise en question personnelle qui se rattache à sa propre construction.
